Les tatouages s’effectuent sur différentes parties du corps, et la signification peut varier selon la culture, les traditions locales mais aussi les préférences personnelles. Les zones les plus fréquemment tatouées sont :
- L’avant-bras : c’est un endroit souvent choisi pour sa visibilité, car cet emplacement permet d’afficher son tatouage facilement. Les motifs peuvent avoir des significations personnelles ou symboliques.
- Le poignet : est privilégié pour des tatouages plus discrets et plus délicats. C’est souvent choisi pour des tatouages plus personnels, comme par exemple des initiales, des mots ou des symboles représentant l’amour ou un attachement.
- La nuque : est choisie pour des tatouages symboliques ou esthétiques qui restent plus ou moins discrets (selon la coupe de cheveux).
- La cheville : c’est un choix courant pour les tatouages féminins, surtout en été. Les motifs ont souvent des significations personnelles mais aussi simplement esthétiques.
- L’épaule : l’épaule est souvent choisie parce qu’elle offre une surface plus grande pour des tatouages complexes avec des personnages ou des motifs artistiques. On y retrouve souvent des représentations artistiques associées à la nature ou à des symboles culturels.
- Les côtes : c’est un emplacement populaire, bien que douloureux, car il permet des tatouages plus grands. Les motifs peuvent avoir une signification personnelle ou être simplement décoratifs.
Il existe des significations ou des interdits liés aux cultures et aux croyances. Certains groupes sociaux ou religieux ont codifié ou encadré la pratique des tatouages, et il existe parfois des restrictions spécifiques pour certaines parties du corps.
En particulier, les tatouages sur le visage sont souvent limités, car ils sont associés à des rituels tribaux et revêtent des significations particulières.
Quelques exemples peuvent être cités pour les cultures asiatiques. Ainsi, au Japon, les tatouages ont encore plus qu’ailleurs été longtemps associés aux criminels et aux gangs mafieux, ce qui peut encore créer une forme de stigmatisation. Par exemple dans les bains publics, l’accès peut être refusé si des tatouages sont trop visibles.
Dans les îles du Pacifique et en particulier aux Samoa, les tatouages traditionnels sont réservés aux hommes, couvrant une grande partie du corps jusqu’aux cuisses et aux fesses, et liés à la masculinité. Les femmes ont leurs propres tatouages mais couvrant de moins grandes surfaces.
Les temples bouddhistes ont aussi fréquemment des règles concernant les visiteurs tatoués sur la tête et le cou. Les tatouages pouvant être associés aux divinités sont délicats, ils peuvent être bien acceptés, mais si le motif a été effectué dans les règles de l’art…religieux.
Chez les amérindiens également, les tatouages sont sacrés et correspondent à des rituels bien particuliers. Les motifs et les emplacements sont strictement codifiés.
Mais globalement, la pratique des tatouages s’est généralisée et banalisée, et est aujourd’hui généralement beaucoup mieux acceptée, même s’il est recommandé de faire attention aux cultures locales et d’essayer de comprendre les significations des tatouages dans les contextes historiques, cultures et religieux de nos interlocuteurs.
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